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Le badminton à Boulogne-sur-Mer
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D6, 2<sup class="typo_exposants">e</sup> journée

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Azincourt, Trafalgar, Berezina

jeudi 5 décembre 2013, par Joss

Aaaah la semaine qui précède les dimanche d’interclubs est toujours pleine d’inattendu. Mardi nous apprenons que Lucas possède une mémoire de poisson rouge, c’est sûr que retenir quatre dates par an ce n’est pas évident, surtout quand c’est des dimanche, du coup Patrick ne vient pas non plus - jamais sans mon fils - Jérôme est à Verton pour faire admirer Léonie, c’est la première fois qu’il réussit une fille alors forcément, il faut qu’il la montre à tout bout de champ et à n’importe qui (sérieusement qui peut habiter Verton ? Vertonienne, Vertonais si tu me lis, ne le prends pas mal.), Edern a le dos en vrac, mais pense réussir à revenir au moins vendredi et moi-même je souffre d’une tendinite achillienne. Mardi l’entraînement a été court, mais on a bien discuté. Vendredi Edern a joué un peu, et moi un peu plus, c’est pour ça qu’il est décidé d’embarquer un nouveau venu dans l’aventure des bras cassés en la personne d’Anthony, un mec qui roule en Merco avec vitres teintées spécial dealer. Marie, Elise, Dominique (qui n’a même plus mal ou alors il le cache bien) complètent l’équipe. - Et Kevin ?, vous dites-vous. Ah bin Kevin, il vient aussi. Et il ne va pas jouer qu’un match.

Sur la route enviragée d’Audruicq, je réfléchis à la composition de l’équipe. Edern m’a demandé vendredi de n’être aligné en tant que joueur 1 que sur une rencontre, du coup je pense faire un simple 1, terminer habilement sur un double et ainsi ménager le tendon d’Achille qui me fait souffrir. Avec un peu de chance je peux tomber sur un gars comme Gatien qui frappe plus fort qu’il ne réfléchit et gagner sans me mettre dans le rouge, au pire même en cas de défaite Edern rapporterait un point dans le simple 2. Las, une fois sur place Edern nous annonce que son dos le fait tellement souffrir qu’il ne peut pas jouer. C’est bien notre veine, le seul gars qui a une raison valable de rester chez lui se déplace ! En même temps il a ramené un quatre quart au chocolat (du coup c’est un cinq cinquième) fait par Eneline et il devient notre reporter photo. Avec toutes les défections du mardi, je suis bien content d’avoir Anthony en réserve.

Côté bouffe, la tendance est encore fort féminine, vu que Dominique a fait turbiner sa femme à sa place pour la confection des sandwiches, délicieux et très pros. Tous parfaitement coupés avec rien qui dépasse, et mon dieu celui au saumon juste divin. Marie nous ramène à seule fin de test, des roses des sables et des truffes, je regrette néanmoins son mythique saucisson au chocolat. Chez les mecs il y a que moi qui cuisine merde, mais bon je dois montrer l’exemple. Alors j’ai préparé le gâteau Tupperware de mon enfance, le russe aux carottes, alias le gâteau aimable. Il est évidemment excellent.

 Longuenesse Azincourt

Audruicq possède une magnifique salle qui a néanmoins deux inconvénients majeurs, c’est une véritable patinoire, et le soleil y est comme chez lui. Nous commençons par les doubles, Marie et Kevin nous font une démonstration de force, en face la nana tombe plusieurs fois, signe qui ne laisse de m’inquiéter. Deux sets secs, la journée commence sous de beaux auspices (pas hospices !). En revanche le double homme composée à la va-vite avec Dominique et Anthony (le gars à la merco, il faut suivre), malgré une belle bataille en trois sets rend les armes de justesse. Bon on se dit c’est pô grave, on a encore beaucoup de matches. Je prends donc la place de simple 1, face à un gars qui a peu ou prou le même jeu que moi, en terminant ses points plus tôt. En général il suffit de faire durer, mais là je veux préserver ma cheville à tout prix et ça glisse vraiment beaucoup. Holà, je vois venir le petit malin qui sent se dessiner des excuses foireuses pour une défaite. Bon ok, ça ne part pas bien, au bout du second set j’ai deux volants de match contre moi, j’en sauve un et je tente le service gagnant sur le deuxième. Et frappant le volant, je sens que je fais une erreur, il fuse comme un forcené et je crie mentalement "Prends-le mais PRENDS-LE quoi donc !", et le gars ne le prend pas. Et le volant tombe juste sur la ligne ! ET C’EST UN ACE ! Bon après je merde complètement, je lui offre un autre volant de match à 23 et je perds en deux sets. Mais ça glisse trop !

Ça y est ! Enorme nouvelle ! Pour la première fois depuis sa création, l’équipe de loisirs du VOC possède en son sein une fille qui joue... en jupe ! Et avec le tee-shirt coordonné s’il vous plaît, c’est du Adidas, mais c’est pas dégueu quand même. Malheureusement pour Elise, car c’est bien d’Elise dont il s’agit, son adversaire aussi évolue en jupe, donc l’effet psychologique est réduit à néant. En plus son adversaire est nettement plus expérimentée et puis ça glisse trop, et puis deux sets secs, mais bon elle est courageuse cette petite. D’ailleurs ne dit-on pas : "qui prend des branlées en mettra" ? Non on ne le dit pas, mais on l’espère. La rencontre ne prend pas un tour favorable, d’autant que Dominique joue contre une réplique d’Edern. C’est bien difficile de jouer un gars qui remet inlassablement le volant une fois de plus que toi et malgré un deuxième set extrêmement serré, Dominique laisse le gain du match à son adversaire. Voilà qui est bigrement contrariant, d’autant que Kevin nous déroule une partition parfaite face à un gamin technique mais brouillon. Eeeh mais Kevin nous fait un 100% victoire en interclub. D’ailleurs, il s’enflamme notre Kevin, voilà-t’y pas qu’il réclame la place de simple 1. Ah ouais carrément, il ose tout.

Malgré tout nous enregistrons notre première défaite cette saison, mais franchement ça glisse trop.

 Saint-Etienne-au-Mont, Trafalgar

En parlant de trop glisser, à l’échauffement en simple contre Kevin, Anthony (le gars à la... à la quoi ?) se foule la cheville. C’est pas beau ça ? Pour résumer à la Dominique, Anthony est venu quasiment juste pour conduire Edern qui ne joue pas. Ah mais il est venu en merco. Du coup je me réaligne en simple 1, alors que j’avais prévu Dominique, qui du coup se décale en simple 2 et Kevin reste en simple 3. Trop easy pour Kev’, je l’entends grommeler. Face à moi un vétéran 4, moi je suis juste vétéran 2. Boum au troisième point je force sur la cheville, en glissant (râââh je vous le dis qu’elle glisse cette salle), éclair de douleur et forcer de boitiller pour le reste du match. Je le laisse filer, il y a encore le double mixte à assurer, jusqu’aux bons conseils de Kevin (wahou, ce n’est pas simplement un bon joueur, Kevin se révèle aussi être un redoutable analyste), que j’applique. Kevin m’encourage, même pas bruyamment, mais mon adversaire ne l’entend pas de cette oreille et râle après lui. Purée ça me met en rage, du coup je fais fi de la douleur et je remporte le set. Pour toi Kevin. Après forcément je le paye dans le troisième que je laisse vraiment glisser (comme cette @*# de salle). Extrêmement frustrant.

Marie ne fait qu’une bouchée de son adversaire en deux sets, grâce à l’expérience, la puissance et la précision de ses volants. Oulà une nouvelle Marie fait trembler les filles de la D6. On verra ce que ça donne contre une adversaire en jupe. Dominique embraye son troisième match, contre un jeune homme avec un bras de bûcheron dans un film américain. Les doubles sont la spécialité de Dominique, d’autant qu’il ne joue quasiment jamais en simple à l’entraînement. Et bien il n’y a pas de miracle. Bon on se dit que nous sommes encore mal partis, mais bon il y a Kevin, notre arme fatale et secrète.

Bon alors Kevin, je lui tire mon chapeau, parce que le secret il l’a drôlement bien gardé. Il sort trois volants, ça y est il perd le match (bon mais la salle est drôlement glissante). En tout cas c’est un réel soulagement pour tout le monde, Kevin appréhende tellement d’être classé trop vite, là il se laisse encore une belle marge. Mais il va se rattraper en double homme forcément. Bah non plus ! Pauvre Dominique, c’est son quatrième match de la journée, et son deuxième double avec un p’tit jeune. Un jour on aura des doubles avec des mécanismes, on a déjà une fille en jupe. En parlant d’icelle, c’est avec moi qu’elle joue le mixte, et là j’ai le temps d’admirer la coupe du vêtement. Ah mais... on est pro, ou on l’est pas. Là c’est plutôt cool, j’ai peu à me déplacer et je peux saquer comme un sourd. Je boitille de plus en plus, mais Elise conclut parfaitement les points, le deuxième set nous échappe, mais pas le troisième.

Bon bah deuxième défaite de la saison, contre Saint-Etienne, dans le derby en plus, quoi !

 Conclusion : la Bérézina

Patrick m’appelle le soir de la rencontre et me demande si ça aurait changé quelque chose si l’équipe avait été au complet. J’ai tendance à répondre que le cimetière est rempli d’indispensables, néanmoins la cascade (peut-être pas le bon terme) de blessures s’ajoutant aux défections a pesé lourd dans la balance. L’équipe est diminuée au propre comme au figuré. Heureusement qu’il n’y a que deux rencontres dans cette journée, sinon nous aurions probablement perdu trois fois. Nous étions premiers, nous sommes cinquièmes. La prochaine journée sera cruciale nous jouerons alors le premier. Espérons que nous serons au complet.

 Voyons ce que donnent les chiffres

Deux défaites.

En détail (les victoires du VOC sont en gras) :

Boulogne 2/4 Longuenesse
Jocelyn KOLASA 19-21 22-24
Dominique DECOUT 16-21 20-22
Kevin LECOINTE 21-12 21-11
Elise PANNEQUIN 9-21 14-21
Marie-Laure H./Kevin L. 21-17 21-12
Dominique D./Anthony M.  16-21 21-16 18-21
Boulogne 2/4 Saint-Etienne-au-Mont
Jocelyn KOLASA 14-21 21-17 12-21
Dominique DECOUT 20-22 15-21
Kevin LECOINTE 14-21 14-21
Marie-Laure HUMBLOT 21-10 21-9
Elise P./Jocelyn K. 21-12 17-21 21-17
Dominique D./Kevin L. 16-21 17-21