1 défaite, 1 victoire.
Boulogne 2 | 2/4 | Saint-Etienne-au-Mont |
Boulogne 2 | 6/0 | Calais |
En détail (les victoires sont en gras) :
Boulogne 2 | SCORE | Saint-Etienne-au-Mont 2 |
Eric BONNINGUES | 15/6 - 15/6 | Nicolas GARRET |
Hervé LETURQUE | 12/15 - 7/15 | Matthias ROUGEREZ |
Jocelyn KOLASA | 4/15 - 10/15 | Martial DUBUIS |
Lætitia DEWIMILLE | 11/1 - 11/5 | Chrystèle CARON |
Catherine CORMONT/Jean-Marc M. | 3/15 - 8/15 | Caroline LECLERC/Martial DUBUIS |
Jérôme T./Thomas L. | 0/15 - 6/15 | Julien B./Matthias R. |
Boulogne 2 | SCORE | Calais |
Jean-Marc MAUCCI | 15/0 - 15/2 | Alexandre LECOCQ |
Eric STROMBONI | 15/8 - 9/15 - 17/14 | Arnaud LIAGRE |
Jérôme TELLIEZ | 15/3 - 15/9 | Etienne QUENTIN |
Marie-Laure HUMBLOT | 11/4 - 11/7 | Clotilde OLYVE |
Cécile D./Hervé L. | 15/10 - 15/5 | Clotilde O./Arnaud L. |
Eric B./Thomas L. | 15/5 - 15/3 | Alexandre L./Etienne Q. |
On aime bien attaquer à froid par le gros morceau du jour, Saint-Etienne-au-Mont à domicile. On chope le gars qui a fait le plus de kilomètres pour arriver (on a des licenciés qui habitent super loin) et on le claque dans la fosse au jeune loup. C’est Hervé qui s’y colle, en même temps c’est le joueur numéro 2 (et il le vaut bien). Ca donne un match équilibré au début qui aurait mérité au moins trois set. Puis on fait le match des numéro 3 que je perds sans gloire ni honneur (ceci dit les terrains sont NETTEMENT plus courts ici que chez nous, sinon comment expliquer mes volants trop longs ? Le vent ? La mauvaise foi, quelle mauvaise foi ?), mais Martial l’a bien mené. Lætitia est notre premier rayon de soleil, avec une victoire sans coup férir, sans trembler, une pro. En parlant de pro, notre Eric numéro 1 a, une fois encore, fait parler la classe et tenu son rang. Que dire de notre double messieurs, Thomas et Jérôme, tous deux incertains la veille encore ? Ils se sont fait cueillir, voire arracher et avec les racines, par une paire très affûtée dans le premier set, mais ont su démontrer notre belle culture du double dans le deuxième en marquant 6 points. Le double mixte révèle une vraie attaquante en Catherine, malgré un départ calamiteux. Jean-Marc n’est pas au mieux dans ce match, bien qu’il nous régale avec ses services à la Jean-Marc. Difficile de décrire un tel concentré de vice à l’engagement. Le match est perdu, mais attention à Catherine, compétitrice en devenir... Nous nous inclinons donc 4 à 2 dans la première rencontre.
Etant donné que Jean-Marc n’est pas au mieux, il commence la série de simples contre Calais. Vu qu’il a mal au pied, il expédie son adversaire en lui laissant marquer juste deux points. Faut pas l’fâcher Jean-Marc. Sur le terrain d’à côté Marie-Laure nous fait une belle démonstration, alors que dans le ciel s’accumulent les signes d’une tragédie. Au moment où Marie remporte (bruyamment ?) brillamment son match, il reste deux simples messieurs, un double messieurs et un double mixte. Jérôme et Eric STROMBONI (qui piaffe dans son box depuis 8h30) entrent en lice dans les simples. Nous avons deux Eric dans le club et nous appelerons ce dernier Ricou (c’est lui qui veut, en rappelant que Ricou est à Eric ce que Tigrou est au tigre, qu’on me corrige si je me trompe). Pendant que Jérôme prend gentiment ses marques face à son adversaire, une empoignade terrible s’amorce sur le terrain de Ricou.
- Aaadriaaannn !
- J’ai gagné Adriann !!!
La tragédie prend forme. Jérôme nous déroule un match maîtrisé de bout en bout avec une ’tite faiblesse dans le deuxième set qui ne remet pas sa victoire en cause. Ricou est à l’aube de remporter le premier set et impose un match physique à son adversaire. Très beau, amorti, contre-amorti, dégagé, frappe. Et hop premier set empoché. Ricou a le teint blême (précisons qu’il est verdâtre quand il débute le match). A côté Eric et Thomas entament le double hommes. Le deuxième acte débute, et un frisson glacé traverse la salle, au loin on entend le bruit du canon. Le calaisien (appelons-le Arnaud) impose un match physique à son Ricou. Très beau, amorti, contre-amorti, dégagé, frappe. Pas en trois set conseille-t’on à Ricou de toutes parts. Il fait fi des conseils et perd à l’arraché le deuxième set. Les adversaires sont à bout. Arnaud est écarlate, des veines palpitent sur son front, Ricou rosit (il est parti de très loin dans la gamme chromatique). Eric et Thomas viennent de remporter leur double sans faute, tranquillement. Le destin écrase le troisième acte dans son engrenage maudit. Une enfant réclame sa mère au lointain, des pleurs étouffés accompagnent les bruit des volants échangés. Les deux adversaires s’imposent un match physique, amorti, contre-amorti, dégagé, frappe. Il n’en restera qu’un et pas entier ! Des vociférations déchirent le silence angoissé qui règne dans la salle. Des protestations s’élèvent, qu’on leur jette l’éponge. Aucun des joueurs ne veut finir ainsi, ils sont plus morts que vifs et jusqu’au bout ils en décousent, au milieu des shrapnels et des gargouillements de ventres affamés (à ce moment je commence à avoir une petite dalle moi). Le score n’importe plus, la victoire seule compte, et finalement c’est à Ricou qu’elle sourit. Chapeau bas messieurs, vous nous avez offert un spectacle de sport. Pour terminer la journée, Hervé et Cécile nous ont absolument régalés avec le dernier double mixte. Hervé notre valeur (presque) sûre a permis à une Cécile libérée de nous taper des points hallucinants de justesse et de technique notamment une combinaison long dégagé / amorti feuille morte à deux millimètres de la bande. Un dernier match remporté avé la manière. Bon bin vivement 2005 !